LE FIL de vous à moi

sixtine

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Je tiens ce blog comme on tient le bout d’un fil. 

L’autre côté du fil c’est vous qui pouvez l’attraper ou non.

J’ai posé quelques notions de base mais pour savoir quelles infos vous manquent, j’ai besoin de votre retour. 

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Bonne route sur les chemins du patrimoine et de l’éco-construction.

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Architecte de formation, je me suis spécialisé sur les techniques et couleurs adaptées à la mise en valeur des façades anciennes depuis 25 ans. Les conseils que vous trouverez ici témoignent de la pratique d'artisans sérieux.
Architecte de formation, je me suis spécialisé sur les techniques et couleurs adaptées à la mise en valeur des façades anciennes depuis 25 ans. Les conseils que vous trouverez ici témoignent de la pratique d’artisans « Maîtres en leur métier ».

 

 

23 réflexions sur “LE FIL de vous à moi”

  1. bonjour bravo pour votre site ouvert sérieux et d’une grande utilité. Sur une grande surface d’enduit chaux chanvre que j’ai réalisé en 2007 je souhaite le badigeonner pour effacer les traces inévitables des poses réalisées en plusieurs étapes et quelques défauts . Plus qu’un badigeon, une colature serait peut être plus appropriée pour une coloration légère en respectant le grain caractéristique de ce type d’enduit. Est-il judicieux d’envisager un silicate dans le mélange pour une tenue et une protection améliorées? D’autre part je ne sais si cela concerne vraiment la thématique de votre site, mais une interrogation me turlupine. J’ai un sol en travertin et des encadrements de tuffeau; j’envisageais de passer du silicate de potassium sur l’ensemble avant de finir avec un minéralisant type hydro mineral TS, migrastop etc est-ce là aussi possible ou inapproprié? merci infiniment pour vos éclairages

    1. Non le silicate n’apportera rien dans la colature, autant que je sache.
      Pour l’intérêt du slicate et sa compatibilité avec minéralisant, le mieux serait de contacter les silicates Keim. Ils sont de bon consei, mais je ne crois pas qu’on puisse appliquer du slicate au sol et pour le tuffeau, Keim vous dira ce qui est possible.

  2. Bonsoir,
    Merci beaucoup pour toutes ces infos si bien transmises. C’est génial !!!
    Je me permet de poster ce commentaire car j’ai une grange construite avec des murs fourrés à double parement. Et à un endroit, le parement intérieur vient de s’effondrer. En sachant que la ligne supérieure de l’effondrement correspond au niveau du sol. Le parement extérieur étant en effet en partie enterré. Que me conseillez vous pour la réparation ? Je tiens à votre disposition photo, détails … si besoin
    Merci… Et encore bravo pour ces bienveillants partages
    Yann

  3. Bonjour

    merci beaucoup pour ttes ces informations si précieuses lorsqu’on a une maison à rénover !
    pouvez-vous me conseiller sur le mortier à utiliser pour réenduire le mur de cloture de mon jardin très exposé aux intempéries en baie d’Audierne
    il est composé d’agglo bretons ….mélange de sable coquillages cailloux graviers …
    le mur est très fin 5-6 cms sur environ 2,20 m de hauteur
    avec des contre-forts ts les 3-4 m
    ancien enduit en ciment très dégradé
    je pense qu’il serait préférable d’utiliser de la chaux
    mais chaque artisan me donne une version différente
    avec ou sans ciment sinon trop fragile … difficile de prendre la bonne décision ! help !
    merci beaucoup
    kénavo !

    1. Bonjour
      Pour vous répondre, il me faut des photos, pour voir la nature des joints (ciment ou non) l’état de l’enduit ciment (peut-on le piquer sans casser le mur (6cm c’est peu). Je vous envoie un email pour que vous puissiez me renvoyer des photos.

  4. Bonjour et félicitations pour ce blog très bien documenté.
    Il m’a permis de me lancer dans le montage à la chaux, ce que je n’avais jamais fait encore.
    Donc, continuez, en plus d’être très intéressant, ça donne envie de refaire vivre les vieilles pierres.
    J’en profite pour vous poser une question : avez-vous une technique pour faire des joints pleins ?
    Au plaisir de vous lire et de lire de nouveau article,
    jérôme

    1. Bonjour et merci pour vos encouragements. Avez vous lu les 3 articles sur le rejointoiement ? Sinon c’est simple … remplir les joints et enlever l’exces avec le tranchant de la truelle qui racle sur les pierres. NE PAS creuser les joints. Laisser sécher un peu et brosser quand ce n’est plus pâteux.

  5. Bonsoir,
    je parcours votre site avec le plus grand intérêt.
    Je vous remercie pour cet énorme partage de connaissance désintéressé !
    Vous demandez en bas de vos articles ce que l’on aimerait trouver sur le site.
    J’ai donc deux suggestions :
    – les dalles en chaux (intérieur et extérieur)
    – les citernes et bassin

    Cordialement et un grand merci

    1. Merci pour vos questions. Pour vous répondre, pouvez vous préciser … vous voulez dire « poser des dalles à la chaux » ou « Fabriquer des dalles en chaux + charge » ?
      Pour les citernes, je n’ai pas de pratique. ce que l’on sait (mais pas pour autant facile à reproduire) c’est que les Romains faisient un mortier à base de chaux en pâte (voir article qui explique ce qu’est une bonne chaux grasse) et de terres cuites concassées ou de pouzzolane (mais toutes ne sont pas réactives à la chaux). Il faut des briques pas trop cuites, une partie de grains qui font du volume et une partie de poussières qui augmentent la réaction pouzzolanique (voir article sur la prise pouzzolanique). On sous estime souvent l’importance du mélange intime qu’on doit rechercher entre la chaux en pâte et la charge pouzzolanique (remuer longtemps, parfois à la meule) puis l’importance d’une mise en place énergique et d’un serrage qui a pour effet d’imbriquer les grains et « d’essorer » le mortier (d’en faire sortir l’eau en excés). Un excés d’eau affaiblit rapidement un mortier donc un compactage qui essore un mortier déjà pas trop mouillé ne peut que le renforcer. Donc chaux en pâte de qualité la plus vieille possible + charge pouzzolanique + mélange intime (avec le minimum d’eau) + serrage fort = mortier de citerne comme celui du Pont du Gard. Si vous faites des essais, merci de nous faire retour de vos observations et même des échecs qui sont souvent riches d’enseignements. merci

      1. Bonsoir et merci pour votre réponse.
        Je pensais à fabrication de dalle pour l’intérieur: chaux + charge + éventuellement fibres végétales et pourquoi pas terre (?). On voit de plus en plus d’expérience de ce type dans l’auto-rénovation des maison anciennes. Les approches étant essentiellement empiriques et voulant comprendre le pourquoi du comment, je me demandais s’il y avait des données scientifiques / historiques ( il me semble que les restaurateurs de pompéi et herculanum fabriquent ce type de dalle pour la circulation du public)
        Finalement, pour une dalle extérieure (terrasse ), il faudrait peut être se rapprocher des mortier romain pour avoir une surface « étanche ».
        J’ai encore quelques questions si vous le voulez bien:
        – Qu’est ce qu’une brique pas trop cuite ? Comment faire la différence entre une brique trop cuite et une briques à point 🙂 .
        – Les romains pour améliorer l’étanchéité n’ajoutaient il pas des graisses végétales et animale ?
        > je ne manquerais pas de vous tenir au courant mais beaucoup d’autres travaux à effectuer avant.

        Vous connaissez certainement déja cet ouvrage mais au cas ou je vous mets le lien, plusieurs chapitres traitent d l’utilisation de la chaux: Manuel des constructions rurales; H. Duvinage, 1854

        https://play.google.com/books/reader?id=M6hEAAAAIAAJ&printsec=frontcover&output=reader&hl=fr&pg=GBS.PA95

        Cordialement

        1. Dans les sols Romains il y a par exemple le Terrazzo (livre de référence en Italien :
          I pavimenti alla Veneziana – Antonio Crovato ) mais c’est très difficile à réaliser. Il faut le bon mélange (chaux en pâte et charge pouzzolanique mais surtout un dammage trés important. En général une brique peu cuite est plus tendre, moins rouge ou même beige clair. Il faut tester la réactivité chaux grasse / charge pouzzolanique (voir article sur le mortier Romain)

  6. Bonjour,

    Merci beaucoup pour votre site qui illustre remarquablement un délicat équilibre entre la densité des informations et une grande pédagogie.
    J’avais une question, je crains qu’elle soit à la limite du hors sujet mais il s’agit de façade alors je me lance.
    Je me proposait de fabriquer 2 paires de volet pour ma maison. Toutes les fenêtre du rez de chaussé sont équipé de persiennes fer-bois qui nécessiteront probablement un remplacement d’ici une dizaine d’année mais pour l’instant je ne veux m’occuper que de deux fenêtres d’étage qui sont dépourvues de volets.
    Je suis un peu « allergique » au volet standard en « z » que l’on voit partout.
    Je me demandais si il existait une ressource documentaire concernant les techniques de construction des volets en fonction des régions, type de bâtiments afin de servir de base à la conception de mes volets. Je recherche si possible des données assez précises en termes de proportions des différentes pièces, modes d’assemblage, épaisseur des bois utilisés…….
    Je complique surement beaucoup les choses pour de simples volets mais dans la mesure ou c’est un chantier modeste je peux me permettre de prendre mon temps (en espérant ne pas le perdre)…..

    Merci d’avance

    Bertrand

    1. Bonjour et bravo pour votre démarche. Rares sont les personnes soucieuses du détail.
      Je ne sais pas dans quelle région vous êtes mais la date de construction de votre maison est primordiale.
      Si vous connaissez cette date (avant le 20eme) vous pouvez aller chercher des infos sur les contrevents de votre époque dans les archives de la DRAC ou au CAUE de votre département ou au STAP (où se trouve l’ABF). Ils auront plaisir à vous renseigner. Ils ont plus souvent à faire à des personnes qui ne veulent PAS faire qu’à celles qui veulent bien faire. Dites moi si vous avez trouvé la réponse !

      1. Bonjour,

        merci de votre réponse. J’avais fais une réponse tardive il y a quelques jours mais elle a du se perdre en route.
        Merci de saluer mon soucis du détail mais je dois à l’honnêteté de dire que ce soucis est un peu « en pointillé » puisque le fenêtre que je veux habilller ont été refaites en PVC il y a quelques années……

        Pour revenir aux volets. J’habite au sud de la Haute Marne. La maison est une grosse bâtisse de village (‘grange plus habitation ) qui date assez probablement du XIX eme.
        J’ai eu des contacts avec le CAUE : pas de réponse précise à part la possibilité de traverses sans écharpe sur le volet avec assemblage des traverses en queue d’aronde sur les lames du volet. Quand au SDAP, ils se retranchent sur une position de « faite nous une proposition( prendre rdv, y consacrer une demi journe…) et nous jugerons » qui ne correspond pas vraiment à ma demande (plus en amont) puisque je cherche des regles de conception. Je pense qu’il faudrait vraiment que je fasse preuve d’originalité mal placée pour qu’ils me refusent une DP sur des volets.
        Je continue ma recherche.
        Bertrand

        1. Bonjour
          A votre place, je chercherai des bâtisses de la même époque et je m’inspirerai de leurs volets (s’ils sont d’origine). Des volets délabrés sont souvent un bon modèle à copier (on voit bien les assemblages)

          1. Bonjour,

            j’ai donc plus ou moins mélangé mes observations et des principes de contruction qui me semblaient adaptés au matériau dont je disposait : chataignier assez fin (en 28 brut ce qui donne 23 – 24mm d’épais pour les lames). Battants trois lames de largeur différente, emboîture en partie haute, 2 traverses de section trapézoïdale pour s’ajuster en queue d’aronde dans les traverses. Profil tres légèrement conique des traverses pour un ajustage en force (maillet) et retenue avec 2 chevilles petit coté.

            Cette dernière partie m’éloigne un peu de ce que je peux voir habituellement : des traverses un peu plus courte que la largeur du volet.

            Maintenant se pose la question de la peinture de ces volets. J’ai compris que les ocres revenait à la mode (des opérations sur des villages entiers ont été faites pas très loin de chez moi). Cependant j’ai cru comprendre que ces ocres correspondaient à des pratiques antérieures au XIX ème. Je me demandais si il existait d’autre solutions ? En gratouillant mes portes de grange il me semble retrouver sous le blanc actuel , un blanc cassé puis du gris mais je n’en suis pas sur….

  7. Bonjour, c’est un plaisir de parcourir votre blog.
    Vous abordez une grande partie des sujets sur lesquels je bloque depuis des mois.
    En synthèse :
    Comment décaper la peinture (composition inconnue) sur des encadrements de fenêtre en pierre de bourgogne calcaire ?
    J’ai essayé de gratter (marteau à panne, ciseau, couteau…), avec une brosse métallique montée sur la perceuse, avec un décapeur thermique,…rien n’est concluant.
    Les fenêtre sont au 1er étage, la solution « huile de coude » nécessiterait un échafaudage, et d’arrêter de travailler 2 mois… Connaissez-vous une pâte (gel ou autre) à appliquer et qui n’abîmerait pas la pierre ? Je ne cherche pas un rendu parfait.
    Ma 2ème question (j’en profite !). L’enduit de la façade est gris clair, en bon état. La maison, située dans un village médiéval de Côte d’or, n’a pas de cachet particulier (construction autour de 1850). Je voudrais appliquer un badigeon de chaux mélangé à de l’ocre pour l’éclairer.
    Je vais repeindre les menuiseries avec une peinture à l’ocre (rouge de Nièvre), teinte autorisée par l’ABF et le CAUE. Je pensais appliquer un badigeon teinté avec un ocre plus « orange » sur la façade pour rappeler le jaune/orange de la pierre calcaire, en moins soutenu que celui qui doit apparaître normalement une fois mes encadrements décapés.
    Qu’en pensez vous ?
    Je n’ai pas trouvé d’artisan intéressé par mon chantier, auriez vous des personnes à me conseiller ?
    Merci encore pour ce partage de savoir-faire.
    Je fais du contrôle de gestion, si vous avez des questions sur un calcul de prix de revient ou le choix d’indicateurs pour vos tableaux de bord de gestion, n’hésitez pas !
    Cordialement,

    1. Bonjour et merci pour vos encouragements à continuer (c’est du moins l’effet de votre message).
      Pour la peinture pas de miracle. Essayez quand même un décapant bio dégradable acheté dans un magasin « Vert ».
      Pour améliorer l’efficacité du décapant, s’il n’est pas en gel ajoutez du methyl cellulose (colle à papier peint) appliquez le produit en gel épais. Enfermez le derrière un film de type « célofrais » ou mélangez le à de la pâte à papier pour qu’il agisse longtemps (toute une nuit). Grattez avec une spatule le lendemain et recommencez s’il reste de la peinture.

      Pour la couleur, avant de vous donner (peut-être) un avis, pouvez vous m’envoyer des photos de la maison, de la pierre calcaire ? ( )

      merci et dites moi quelles infos vous manquent et ce qui a marché ou non.

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